Janvier 2008 Traversée de l'Atlantique

Olivier et Guillaume furent les équipiers. J'avais lu des récits de traversée dans lesquels il était question "d'états d'âme" pouvant varier certains jours. Il n'en a rien été sur Tawara. Je peux dire sans réserve que mes deux équipiers furent parfaits, toujours de bonne humeur, plein d'humour et ne rechignant jamais à la tâche.

GUILLAUME
récupérant un poisson volant ayant atterri sur le pont pendant la nuit

OLIVIER
toujours prêt à la manoeuvre

La traversée a duré 16 jours. Auparavant, j'avais lu quelques récits dans lesquelques il était souvent question d'états d'âme; celà n'a jamais été le cas sur Tawara. La bonne humeur a règné en permanence, avec des équipiers toujours contents.

Ainsi que celà est conseillé nous sommes descendus jusqu'au parallèle de la Guadeloupe que nous avons ensuite suivi. Pendant quelques jours nous avons eu une mer croisée particulièrement inconfortable; le reste du temps, nous n'avons pas eu de soucis, hormis un matin, alors que j'étais à la barre, en vue d'une réduction de la toile, une faute d'inattention a provoqué un empanage avec 40 noeuds de vent. Résultats: la première latte de grand voile s'est cassée, la capote a été un peu déchirée et surtout le chariot de grand voile a glissé de 60cm, hors de son emplacement. C'est en s'aidant d'un système de traction avec le winch de génois d'un côté et de coup de marteau de l'autre, qu'en une journée nous sommes arrivés à le remettre en place. Chaque coup de marteau faisait gagner un millimètre dans le meilleur des cas.

                                                                                                        

Guillaume et Olivier en manque d'équipage féminin ont, comme dans le film "Seul au Monde" confectionné des "amies".

Scénario avec des marionnettes imaginé par les équipiers: je vous laisse trouver quel est ici le personnage!

Coucher de soleil sur l'Atlantique

Trouvant la décoration de Tawara un peu trop classique, pendant mon sommeil, Guillaume et Olivier l'on entièrement refaite . Olivier y croit!

Un matin, alors que j'avais dit qu'il allait falloir amener le spi , "sans urgence", Olivier est monté sur le pont avec beaucoup d'humour, encore plein de mousse à raser.

Un des grands moments de la traversée fut la rencontre avec un rorqual qui a joué avec Tawara pendant plus d'une heure...